Malgré le contexte, l’investissement immobilier n’est pas en berne, d’ailleurs l’investissement locatif reste un des meilleurs moyens de se construire un patrimoine et de percevoir un complément de revenu passif.
Dans son étude consacrée au marché du logement en 2021, parue le 13 janvier dernier, la FNAIM confirme que la crise sanitaire n’a pas eu tant d’effet négatifs sur le marché locatif et comporte de nombreux avantages..
💡On vous éclaire sur les points clés et les évolutions à retenir dans le cadre d’un investissement locatif :
- LA LOCATION MEUBLÉE EST EN CONSTANTE ÉVOLUTION.
La crise semble accélérer le développement de la location meublée. La FNAIM a relevé une évolution de la part des logements meublées dans le parc locatif en 2006 et 2016 passant de 8,7 à 11%. En 2020 le mouvement s’accélère dans les grandes villes et le phénomène est accentué par la mise en place d’encadrements des loyers et par la crise sanitaire (qui amène la réinsertion de logements loués en courte durée via Airbnb vers la location classique meublée). A l’exemple de Paris, Montpellier ou Poitier où la proportion de meublés dans les annonces de studios ont franchis les 40%, alors qu’ils n’étaient que de 20% 3 ans plus tôt.
- LA LOCATION SAISONNIÈRE EN DÉCLIN
Un secteur très touché par la crise. Plus de 3 professionnels sur 4 pratiquant cette activité a vu son chiffre d’affaire baisser : 39% d’entre eux subissent une baisse de chiffre d’affaires entre 25 et 50% et 13% une baisse de 60% ou plus.
- UNE REDYNAMISATION TERRITORIALE
Les investissements locatifs se concentrent principalement dans les grandes métropoles afin d’assurer le rendement de leur location.
Mais avec le confinement, les investisseurs plébisciteraient un cadre de vie plus vert, bénéfique pour les villes de tailles moyennes.
Une occasion à saisir pour les investisseurs qui souhaiteraient sauter le pas, car les prix y sont les plus attractifs et le rendement locatif le plus intéressant. Un rééquilibrage qui pourrait remettre en cause les dynamiques démographiques observées jusqu’alors.
- LA RÉGULATION DES LOYERS
Paris et Lille ont déjà adhéré à cet encadrement qui va progressivement s’étendre à Lyon, Bordeaux, Montpellier ou Grenoble.
Pour les créanciers, cette mesure ne doit pas alarmer. L’encadrement de loyers ne fait que limiter les excès et n’impacte pas la majorité des biens. Les bailleurs peuvent tout de même demander des loyers supérieurs de 20% ou inférieur de 30% au niveau médian.
- LA TAXE FONCIÈRE AUGMENTE
Si la disparition de la taxe d’habitation fait le bonheur des locataires, le propriétaire doit faire face à une augmentation des taxes foncières.
Selon les données de l’Observatoire du Fonds des Nations Unies pour la population, ce nombre a augmenté de 31,4% entre 2009 et 2019, alors que l’augmentation des loyers n’a pas encore atteint 10%. Une révision des valeurs locatives pourrait prolonger cette courbe dans les prochaines années et mettre la pression sur les investisseurs.
- LES CONDITIONS D’EMPRUNTS S’ASSOUPLISSENT
Le Conseil Supérieur de la stabilité financière à ajusté sa recommandation aux banques le 17 Décembre dernier : le taux d’endettement peut désormais atteindre 35%, et la période d’emprunt plafonnée à 25 ans peut bénéficier d’une rallonge de 24 mois. Sans oublier les taux de crédit immobilier toujours plus attractifs.
Les conditions pour faire de son projet d’investissement une réalité semblent donc réunies. Vous faire accompagner d’un courtier en crédit semble plus que jamais nécessaire pour bénéficier des meilleurs conditions et conseils pour réussir votre investissement ! Chez Dinoowi Avignon, notre équipe d’experts en crédit vous aidera à établir un plan de financement adapté pour concrétiser votre projet et signer en toute sérénité !
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