Face à un marché qui évolue, à des discours pessimistes, face à une période d’augmentation des taux, les pratiques frauduleuses augmentent et il nous apparait nécessaire de vous mettre en garde contre les nombreuses pratiques ayant pour but d’extorquer les fonds des emprunteurs. Attentions aux arnaques !
Comment éviter les pièges et les arnaques ?
Comment détecter un faux professionnel ?
Ne pas donner d’argent avant le versement des fonds
Premièrement il est interdit pour un courtier en prêts immobiliers et assurances emprunteurs, de vous demander des honoraires avant que les fonds empruntés ne soient débloqués.
Madame Christelle Molin-Mabille, déléguée générale de l’association professionnelle agréée de courtiers (CNCEF) déclare: « cette pratique est formellement interdite par le Code monétaire et financier qui régit notre profession ».
De plus, votre courtier doit obligatoirement être immatriculé à l’ORIAS pour exercer sa profession. Il doit tout mettre en œuvre pour vous obtenir le prêt le plus adapté à vos besoins.
Le numéro Orias du courtier doit donc figurer sur tous les documents qui jalonnent votre collaboration. (commerciaux, mentions légales, site internet etc…)
Soyez vigilants !
Les faux courtiers utilisent toujours la même méthode pour leurs arnaques selon la CNCEF Crédit.
L’identité du vrai professionnel est usurpée au travers d’un faux site internet ou d’une page sur les réseaux sociaux. Le faux courtier utilise également une adresse mail quasi identique à celle du courtier professionnel et en règle.
NOTEZ QUE :
là encore, le courtier doit en amont transmettre une « fiche d’information préalable » à son client pour avoir accès aux documents de l’emprunteur en toute conformité
Une fois les documents reçus, le faux expert en financement prévient la victime que son prêt est accepté. Enfin il lui demande alors de s’acquitter des honoraires de courtage ou frais de dossier.
Naturellement, une fois ces frais perçus et les procédures d’arnaques effectuées, l’escroc se vaporise dans la nature et ne donne plus signe de vie.
« Le phénomène est croissant. Comme dans toutes les périodes de crise, et toutes les activités sont impactées », regrette Christelle Molin-Mabille.
NOTEZ QUE :
Le courtier en prêt immobilier et assurance emprunteur ne peut vous représenter et défendre vos intérêts tant qu’un mandat récapitulant les droits devoirs des deux parties n’a pas été signé
Le professionnel est immatriculé
N’hésitez pas à demander à votre courtier. Son numéro Orias prouve l’immatriculation de votre expert au registre unique des intermédiaires en assurance, banque et finance. Les courtiers doivent obligatoirement être immatriculés à l’Orias pour exercer.
Par ailleurs, ce numéro doit figurer sur les documents du courtier. Également il doit être visibles et à la disposition des emprunteurs qui pénètrent dans l’environnement professionnel du courtier.
NOTEZ QUE :
Pour vérifier si le numéro Orias qu’il vous a donné est correct, rendez vous sur le site internet de l’Orias. Vous pouvez également retrouver un courtier en indiquant sa dénomination ou son numéro de SIREN.
Le courtier en prêt immobilier doit adhérer à une association professionnelle agrées par L’ACPR
Toute fois vous pouvez également contrôler l’adhésion du courtier à l’une des six associations professionnelles agréées par l’Autorité de contrôle prudentiel et de résolution (ACPR).
Si le courtier n’est pas membre de l’une de ces associations, il à défaut n’est pas autorisé à exercer.
Ce dernier point visant à continuer de légiférer, protéger et encadrer la profession est obligatoire depuis le 1er avril 2022 pour tous les nouveaux courtiers, ceux immatriculés à l’ORIAS antérieurement à cette date, devaient adhérer à une association au plus tard au 1er trimestre 2023.
NOTEZ QUE :
Pour qu’un courtier puisse être immatriculé à l’Orias et donc adhérer à l’une de ces six associations, il doit effectuer en plus de sa formation initiale, suivre chaque année une formation lui permettant de toujours être au fait des lois qui encadrent le marché dans lequel il évolue. Sans la réussite à ces formations, le courtier ne peut pas exercer.
Consulter la « liste noire » des faux mails et sites internet
Enfin, qu’il y ait un doute ou non, vous pouvez tout à fait consulter auprès des organismes de contrôle des fraudes, la liste noire des adresses mail ou des sites internet de l’ACPR, de la banque de France et de l’AMF. Cette liste répertorie toutes les fausses identités reconnues qui ne sont pas autorisées à opérer.
Assurez vous que l’adresse mail utilisée par le courtier ou son site internet ne figurent pas sur la « liste noire » de l’ACPR, de la Banque de France et de l’Autorité des marchés financiers (AMF). Ces autorités recensent les fausses identités qui ne sont pas autorisées à opérer.
Toute l’équipe Dinoowi espère que cet article vous aura été utile. Nous somme à votre entière disposition pour répondre à vos besoins.